Mai 2020. L’Europe est totalement ravagée par le coronavirus, un fléau auquel personne ne s’est attendue. Bien que tous s’imaginaient que la Chine resterait le seul foyer de l’épidémie, le continent s’est retrouvé face à une pandémie incontrôlable. Les rues sont vides, les boutiques sont fermées. A l’heure d’écrire, il ne reste qu’une semaine de provision avant de devoir piller à nouveau. Sauf que tout ceci est une fiction car les mesures ont été prises rapidement et permirent de réduire la contamination.
Contagion : le film devient réalité … en partie
Ce scénario me rappelle celui d’un film appelé Contagion racontant le développement d’un nouveau virus qui se répand dans le monde, tue les contaminés en quelques jours et provoque une crise internationale car personne ne parvient à endiguer la pandémie. A cela s’ajoutent la circulation de fausses informations et les mesures exceptionnelles que nous retrouverions en temps normal que dans des régimes dictatoriaux. Certes, le film prend quelques libertés afin d’accroitre le sentiment de panique mais la majorité des éléments cités se retrouvent aujourd’hui, aussi bien chez nous qu’ailleurs.
Je ne reviendrai pas en détail sur la description du célèbre Covid-19 (mieux vaut laisser les experts en parler). En revanche, l’article traitera brièvement des mesures prises pour l’endiguement et les réactions responsables et irresponsables de chacun.
Menace invisible, mesures visibles
En absence de remède et de vaccin, la seule possibilité reste l’endiguement pour étouffer sa propagation et éviter la contagion générale. En bref, il s’agit de pratiquer la politique de la terre brûlée en l’empêchant de se ravitailler (sans pour autant brûler quoi que ce soit, c’est une image bien évidemment). Si nous ne pouvons pas lutter contre cette menace, tâchons de diminuer les dégâts. Plus les gens restent confinés, moins le risque d’être contaminé puis de contaminer sera présent.
Certes, beaucoup trouvent les mesures de confinement excessives mais cela est le prix à payer pour sauver des millions de vie. Je vous invite donc chers lecteurs à bien suivre les directives prises par les pouvoirs compétents et de respecter les mesures d’hygiènes suivantes : se laver régulièrement les mains, éviter les contacts physiques non-nécessaires, maintenir une certaine distance de sécurité, éviter les attroupements inutiles, rester à domicile si l’on présente des signes de maladie sinon porter un masque pour limiter la contamination, se moucher dans des mouchoirs en papier puis les jeter directement à la poubelle et éternuer et tousser dans le bras. Si vous souhaitez reproduire la disparition des Aztèques ou vous débarrasser d’une personne en particulier, ne suivez pas ces consignes mais je ne déclinerai toute responsabilité en cas de procès pour assassinat ou génocide.
Mais de grâce, et là j’insiste vraiment, soyez citoyen pour une fois dans votre vie et obéissez aux consignes de sécurité sanitaire. N’essayez pas de contourner les mesures prises pour votre santé. Si les restaurants, les lieux de loisirs, les écoles et universités, et autres lieux non-essentielles sont fermés, c’est pour votre santé. Si les fêtes sont annulées, c’est justement pour limiter les contacts et donc les contaminations. A ceux qui vont au resto à l’étranger ou organisent des fêtes clandestines, je ne saurai leur répondre car ils sont trop intellectuellement faibles pour comprendre que l’intérêt général doit primer sur l’intérêt personnel même si dans toute situation de restrictions, il existera toujours des moyens de contourner (bonjour le marché noir). Ce n’est pas parce que vous ne le voyez pas qu’il n’existe pas.
Et puisque nous parlons d’irresponsabilité, parlons aussi d’imbécilité. Non, les magasins belges ne sont pas dans la même situation qu’au Venezuela, l’approvisionnement est assuré. Non, boire de la vodka ou des boissons chaudes ne tuent pas le virus (en revanche, la vodka aide beaucoup pour le confinement). Non, les Pays-Bas ne sont pas épargnés par le coronavirus donc n’allez manger au restaurant là-bas. Non, les jeunes ne sont pas épargnés car tous peuvent le contracter.
Ceux qui suivent les recommandations, je leur dis bravo. Ceux qui ne les suivent pas méritent aucune gratitude. Ceux qui n’ont pas d’autre choix que de braver le confinement pour des raisons professionnelles, je leur dis courage. Et à ceux qui sont malades, je leur dis de rester fort. Et à tout le monde, je recommande de rester calme, de respecter les consignes et de rappeler que, comme les guerres, tout ceci n’est que temporaire, la vie reprendra une fois l’ennemi vaincu.