Les 7 péchés capitalistes

Les élections approchent en Belgique. Nous voterons bientôt pour former de nouveaux gouvernements. Attendez-vous à de nouvelles propositions pour réformer, améliorer, supprimer des structures publiques, et ce au nom de l’efficacité.

 

Mais voyez par vous-mêmes. Quelle que soit la manière dont les politiques changent notre société, celle-ci restera ce qu’elle est depuis la fin de la Seconde guerre mondiale : une démocratie libérale axée sur le capitalisme.

 

Or, ce modèle a démontré ses limites et ce ne seront pas les futurs élus qui régleront les problèmes de fond. En effet, nous ne changeons pas de société sans bousculer les codes qui nous dictent, sans remettre en question notre mode de vie avec des sacrifices à effectuer, et surtout sans révolutionner le système pourtant louangé au niveau international.

 

Voyez encore par vous-mêmes. Les conséquences de notre mode de vie sont omniprésentes : pollution, inégalités, manipulation, monétisation, escroquerie, mythomanie et bien d’autres maux.

 

Au fond, ne serait-il pas temps de recouvrir une certaine vertu perdue ? Ne pas s’accrocher à une religion comme un naufragé tenant désespérément sa bouée en pleine mer mais de laisser de côté la logique au profit de la spiritualité, juste un tout petit peu, pour se détacher de la vie quotidienne et explorer des sentiers inconnus ?

 

Les 7 péchés capitaux, cela vous disent-ils quelque chose ? He bien, la leçon spirituelle commence.

 

7 avertissements à méditer

 

Les 7 péchés sont un concept présent dans la religion chrétienne et sont considérés comme des maux à la source du mal. Selon la pensée chrétienne, le caractère capital réside dans l’enchainement des actions néfastes dont le point de départ est l’un ou plusieurs péchés capitaux.

 

Bien que le nombre ait évolué, la dernière liste en date est celle de Thomas d’Aquin établie au XIIIème siècle. Les 7 péchés qu’il cite sont :

 

-          L’envie : convoiter quelqu’un ou quelque chose à tout prix ;

-          La gourmandise : accumuler et consommer sans en avoir le besoin ;

-          La paresse : obtenir sans effectuer l’effort requis pour ;

-          La colère : se laisser animé par la violence intérieure avec le risque de l’externaliser ;

-          L’avarice : posséder pour posséder sans vouloir l’utiliser et/ou partager ;

-          L’orgueil : se considérer comme l’unique centre d’intérêt de sa vie ;

-          La luxure : ne souhaiter que le meilleur sans se contenter du minimum.

 

 

A chaque péché se trouvent des embranchements qui en découlent et sont repris sur ce schéma :

 Idées ou arguments grâce aux 7 péchés capitaux, Des idées à la carte, https://www.180-360.net/7-peches-capitaux
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Il faut cependant nuancer la teneur de ceux-ci. En effet, ce n’est pas parce que nous nous reconnaissons dans l’un d’eux que nous sommes dans le péché.

 

L’économie, par exemple, ne signifie pas forcément l’avarice car elle peut aussi exprimer la réflexion et ainsi conter l’envie (ne pas chercher à obtenir le dispensable) et la gourmandise (accumuler sans réfléchir). La facilité ne signifie pas toujours la paresse si l’objectif est d’accroitre l’efficacité, elle devient un péché si la personne ne veut pas fournir l’effort nécessaire et optera ainsi pour l’option la plus facile mais pas la plus efficace.

 

Ce qui est important à comprendre dans les 7 péchés capitaux est la considération à prendre derrière. Il ne faut pas considérer chaque action comme un péché. Elle le devient lorsque nous baignons dans l’excès. Reprenons l’économie. L’excès serait le refus de dépenser le moindre euro et de chercher à toujours obtenir le moins cher sans questionner la nécessité d’un produit ou d’un service plus cher car plus efficace. Celui qui fait preuve d’excès est qualifié de « radin », d’« avare».

 

Quid de notre société ? Sommes-nous dans le péché ? Des signes semblent malheureusement nous l’indiquer.

 

L’envie = le consumérisme

 

La consommation est une part importante de l’économie. Pour y contribuer, il faut faire tourner la monnaie. Autrement dit, acheter, acheter et encore acheter. Cela comprend plusieurs produits indispensables à notre survie : l’alimentation, les soins, l’hygiène, etc.

 

Et puis viennent les produits tapageurs ne pouvant pas être considérés comme essentielles mais qui sont enviés : le téléphone, la voiture, la télé, un nouvel appareil électroménager et autres machins bidules en tout genre.

 

Bien sûr, ce n’est pas mal de désirer un objet qui nous procurera du plaisir ou améliorera notre quotidien. Ce qui devient un péché est lorsque le client est incité à acheter sans en avoir l’utilité. Vous avez acheté l’année passée un nouveau téléphone IPaume et la société Appel vient d’en sortir un nouveau, le même mais avec de nouveaux gadgets que nous n’utiliserez probablement jamais, mais que vous voudrez quand même acheter pour être à la mode, et tant pis si cela vous coûtera votre salaire. Si vous êtes d’accord avec cette affirmation, vous êtes alors tombé dans le consumérisme.

 

Selon l’Académie française, le consumérisme est un terme d’origine anglo-saxonne désignant un mouvement fondé pour défendre l’intérêt des consommateurs mais qui s’est traduit par la suite par une société de consommation. Bien que l’Académie émette des doutes sur le sens véritable de la terminologie, la seconde est souvent retenue pour dénoncer les travers de la consommation où les gens achètent par envie plutôt que par nécessité en raison de la prolifération des publicités, les stratagèmes commerciaux pour mieux appâter les clients ou encore les mesures dissuadant les réparations comme l’obsolescence programmée ou la fabrication de pièces uniques.

 

Donc, le consumérisme est le péché capitaliste de l’envie car notre excès de consommer nuit à notre raisonnement en troublant la frontière entre le désir et la nécessité. La nature considère comme logique le désir de répondre à notre nécessité, le consumérisme impose le contraire.

 

La gourmandise = l’accumulation

 

L’accumulation est la base du capitalisme. Le temps où nous consommons directement ce que nous produisons est révolu. Nous produisons de l’argent en travaillant et/ou en vendant, nous achetons avec et le reste est gardé en réserve pour un usage ultérieur. C’est comme cela que le capitalisme fonctionne. La réserve varie d’une personne à l’autre car les revenus dépendent des activités qui remplissent le capital. Un simple salarié peut se permettre de mettre un peu d’argent de côté ou au contraire se retrouve à la limite de la réserve. Un chef d’entreprise, une célébrité ou un sportif de haut-niveau peuvent se permettre de remplir leur coffre sans difficulté … s’ils savent gérer leur portefeuille correctement.

 

Pourquoi l’accumulation serait-il le péché capitaliste de la gourmandise ? Avoir un peu d’argent, c’est bien. En avoir plus, c’est mieux. C’est ce que nous disons tous. Le péché est lorsque l’accumulation n’est plus le moyen pour accomplir ses objectifs mais devient l’objectif de notre vie.

 

Ainsi, celui qui désire s’enrichir alors qu’il a de quoi tenir des années sans travailler difficilement abusera des avantages que sa richesse lui procure. La corruption, le licenciement économique, l’exploitation salariale, l’évasion fiscale, la fraude, le vol, l’escroquerie. Tous les moyens sont bons pour s’empiffrer, s’engraisser, bref pour augmenter son capital sans réfléchir aux conséquences infligées à ceux qui y contribuent.

 

L’accumulation est donc le péché capitaliste de la gourmandise lorsque l’argent devient le maître et non le serviteur, lorsqu’il devient le but et non l’outil et lorsque l’accumulation sert à accumuler pour accumuler et non pour réaliser les tâches qui justifiaient cette accumulation.

 

La paresse = l’automatisation

 

Difficile de s’imaginer dans le passé lorsque nous disposons de moyens technologiques qui nous facilitent la tâche. Nous oublions comment nos ancêtres vivaient avant tout ce que nous possédons. Les machines sont pourtant si omniprésentes qu’elles constituent un élément essentiel de notre société. 

 

L’Homme cherche toujours à surmonter les défis en faisant preuve d’ingéniosité. Les obstacles naturels ne sont plus infranchissables, la géographie n’est qu’une question d’heures et non de semaines, l’information est directe et les ordres s’effectuent à distance sans l’assistance de quelqu’un d’autre.

 

Il existe 2 facilitateurs qui ont révolutionné la société : les machines et les algorithmes.

 

Les machines étaient employées pour aider l’Homme dans ses tâches. Aujourd’hui, elles font notre travail à notre place grâce à l’électronique qui gère les programmes.

 

Les algorithmes vont plus loin : ils cherchent à fournir le meilleur résultat sur base de données et d’instructions préconfigurées et ajoutées sans être influencés par le jugement moral.

 

Tous deux répondent à un même objectif : l’automatisation. Intervenir sans l’intervention de l’Homme. Déléguer le travail à des machines et à des algorithmes, un rêve pour mieux profiter de la vie.

 

Pourquoi alors considérer l’automatisation comme le péché capitaliste de la paresse ? Je vous pose la question suivante : pourquoi se lever si quelque chose peut tout faire à votre place ? Je ne dis pas « lever » pour sortir du lit mais pour réaliser les tâches à accomplir au quotidien, le travail à commencer et à achever pour vivre. Or, si l’automatisation gère toutes nos activités, à quoi servirons-nous ? Les médecins se plaignent du manque d’activité physique car les machines réduisent l’effort requis pour accomplir notre travail. Quant aux algorithmes, ils remplacent la réflexion humaine en décidant à notre place.

 

Imaginez donc plus tard que vous n’avez plus besoin de réfléchir et de bouger pour satisfaire vos besoins. Oui, nous vivrons dans une société de paresseux.

 

La colère = l’impulsivité

 

Il est naturel d’être en colère, notamment lorsque nous passons une mauvaise journée. Il y a aura toujours un grain de sable pour gâcher notre programme du quotidien : un accident, un imprévu, une maladie, et bien d’autres raisons de perdre son calme.

 

Sous le coup de la colère, il nous arrive d’être impulsif, de ne pas réagir comme nous réagirions dans notre état naturel. En revanche, lorsque l’impulsivité devient la norme, alors cela devient problématique.

 

Lorsqu’il s’agit de gagner de grosses sommes d’argent, l’Homme est prêt à mobiliser toute son énergie dans sa profession. Que dire des traders qui passent leurs journées à analyser des données traitées à la seconde pour rapidement réagir afin de conclure la meilleure affaire ? Que dire des grandes agences financières qui traitent des milliers de dossiers leur rapportant des millions chaque mois ? Le stress du gain.

 

Cela va encore plus loin lorsque les cadres perdent les pédales dans leurs affaires chiffrées en millions par jour. Il faut entretenir la poule aux œufs d’or, à tout prix, par tous les moyens et sans restriction intérieure. De là naissent les abus où l’impulsivité transforment les supérieurs en bourreaux, les employés en victimes et le code de conduite en papier toilette. L’appât du gain transforme, ceux qui gagnent se croient intouchables et se permettent ainsi d’agir dans un état second … proche de la colère.

 

L’impulsivité est donc le péché capitaliste de la colère lorsque l’Homme se laisse déborder par la situation professionnelle où sa capacité à agir raisonnablement disparaît pour céder la place à une personne réagissant sous l’impulsion de la puissance des gains et la nécessité de réagir pour toujours gagner plus.

 

L’avarice = la budgétisation

 

La planification est importante dans une société car il n’y a rien de pire qu’un imprévu sur lequel il nous est difficile de rebondir. Cela vaut aussi pour les entreprises au nom de l’efficacité. Avoir une équipe expérimentée ne rime pas toujours avec productivité s’il n’y a pas l’organisation derrière pour gérer la place de chacun. Une bonne gestion permet de placer les meilleurs éléments aux meilleures places afin accroître les performances.

 

Lorsque nous parlons de planification, ce n’est pas seulement du management pour gérer le personnel. Il y a aussi le budget afin de déterminer la situation financière d’une entreprise ou d’un pays et donc vérifier s’il est nécessaire de prêter une attention particulière aux réserves afin d’éviter la banqueroute. Cela s’appelle la budgétisation, la gestion budgétaire.

 

Il est important d’avoir une bonne budgétisation pour éviter de se retrouver dans le rouge et provoquer la panique. Mais lorsqu’elle occupe une place trop importante dans le processus décisionnel, elle devient le péché capitaliste de l’avarice.

 

A force de tout budgétiser, la paranoïa de la dépense s’installe où chaque pièce compte. Et pas question de dépenser pour quoi que ce soit. Tout est une question de mentalité. En effet, les avares considèrent une diminution du capital comme une charge et donc comme une perte. Or, celle-ci peut aussi découler d’un investissement visant à dépenser aujourd’hui pour gagner demain.

 

Acheter de nouvelles machines, réparer et/ ou rénover celles déjà existants si elles sont encore opérationnelles, engager de nouvelles personnes, modifier une infrastructure pour des raisons écologiques. Certes, cela coûte mais la dépense ne doit jamais rester dans le spectre du court-terme. L’économie nécessite une vision sur le moyen et le long-terme car trop rester dans l’optique de la vigilance budgétaire risque d’écarter l’entreprise de l’innovation et donc de se laisser dépasser par la concurrence.

 

Idem pour l’Etat. A force de dire non à tout projet d’investissement et de réduire les infrastructures publiques au nom de l’équilibre budgétaire, le gouvernement ne comprend pas qu’elle détruit son pays à petit feu en croyant le sauver maintenant.

 

Voilà pourquoi la budgétisation est le péché capitaliste de l’avarice lorsque celle-ci prend une part trop importante dans le processus décisionnel.

 

L’orgueil = l’individualisme

 

La réussite est personnelle. Voilà ce que les médias annoncent lorsqu’ils parlent des plus grandes fortunes de la planète, ceux qui pèsent des milliards grâce à leur entreprise florissante. C’est pourtant oublier que derrière ces succès stories se cachent des centaines voire des milliers de personnes qui y contribuent activement sans pourtant en recevoir la gratitude médiatique.

 

Ainsi, les exploitations et les traitements inhumains sont mis sous silence pour ne pas ternir le rêve de réussite animant chacun de nous. Ne parlons pas non plus des coups bas, des mensonges et des trahisons pour éclipser la concurrence voire les collaborateurs pour s’emparer seul du gâteau et le garder indéfiniment. Et ceux qui répondent qu’ils ne doivent leur réussite à eux-mêmes oublient qu’il y a aussi une contribution (in)directe de la part de leur famille, des amis, des enseignants, des banques, des services publiques et surtout des clients. Bref, tout faire tout seul n’est pas vrai, il y aura toujours quelqu’un pour contribuer au succès.

 

Ce qui se cache derrière cette illusion de réussir seul porte un nom : l’individualisme, l’idée que seul l’individu prime sur la collectivité. Au sens léger, il désigne la liberté individuelle sans les limites imposées par un niveau supérieur. Au sens extrême, c’est la primauté de l’intérêt propre en se considérant comme supérieur aux autres qui deviennent inutiles voir des obstacles pour notre vie personnelle. C’est la glorification du « Moi, je ».

 

L’individualisme est le péché capitaliste de l’orgueil lorsqu’il traverse cet extrême en apportant une image tronquée de soi-même, un sentiment de survalorisation doublée d’invulnérabilité et de supériorité. Notre jeunesse y est déjà confrontée dès le plus jeune âge à travers 2 modes bien ancrées dans notre société.

 

La première est la télé-réalité, une machine faisant passer des ringards pour des célébrités, glorifiant la médiocrité en permettant au public d’acclamer des personnes pour leur inutilité. Le danger n’est pas seulement la machine financière qui se cache derrière, c’est surtout l’histoire qui ne dure que quelques mois. C’est une fabrique à célébrités éphémères dont les seuls gagnants sont les fabricants et les perdants sont les produits.

 

La seconde est le selfie, cette tendance à vouloir se photographier soi-même. Une simple photo pour immortaliser un moment extraordinaire ou familial n’a rien de dommageable. Il devient problématique lorsque la recherche de la meilleure photo devient une obsession où les conséquences sont reléguées au second plan : destruction environnementale, prise de risque inconsidérée pouvant entraîner des accidents mortels, activité personnelle absorbée par la prise de photos à longueur de journée. Le sujet devient le seul centre d’intérêt à photographier.

 

La luxure = l’avoir

 

Le verbe avoir a tué le verbe être. Le paraître a supplanté l’être. Notre société aime les images positives, trop positives. Une famille souriante ne connaissant pas la misère car elle peut se permettre de s’offrir tout ce qu’elle désire. C’est loin de la réalité que beaucoup d’entre-nous vivent.

 

Et il y a ceux qui aiment montrer leur réussite, l’image de l’Homme triomphant qui gagne tellement bien sa vie qu’il peut se permettre le superflu au nez et à la barbe du « bas-peuple ». Bien sûr, il ne s’agit pas de critiquer la réussite personnelle mais plutôt la mode de vouloir s’afficher, de se montrer. La luxure s’entretient par la commercialisation de produits de luxe où la moindre dépense équivaudrait à plusieurs années de salaire pour le citoyen moyen.

 

C’est par le commerce de luxe que l’avoir est le péché capitaliste de la luxure car si nous y réfléchissons, est-ce vraiment nécessaire de dépenser plus pour un même produit ?

 

Prenons la voiture de luxe par exemple. Elle est belle, classe, a fière allure et … c’est tout. Que vous prenons la voiture de sport à plusieurs centaines de millier d’euro ou la voiture standard à 40 000 euros, le constat reste le même : elles roulent toutes les deux correctement, elles remplissent l’objectif principal de nous transporter à destination. C’est pareil pour toutes les machines et les accessoires.

 

Alors, pourquoi dépensez plus ? Simplement parce que l’Homme aime montrer qu’il vaut mieux que tout le monde et du coup, pour quelques centaines de millier en plus, autant se faire remarquer. Qu’il ne soit pas étonné s’il se fait cambrioler, ça lui apprendra à trop attirer l’attention car une fois qu’il n’aura plus rien, que deviendra-t-il ? Qui sera-t-il ?

 

Sommes-nous tous des pêcheurs ?

 

Il ne faut pas sombrer dans la tristesse calviniste que tout est foutu, que nous sommes condamnés d’office. Personne n’ira obligatoirement en enfer pour un pas de travers.

 

La vie est ponctuée d’erreurs qui deviennent des leçons à ne plus reproduire. Les 7 péchés capitaux nous rappellent le danger de la tentation de sombrer dans l’excès. Un peu de paresse ne signifie pas que nous somme fainéant mais que nous souhaitons nous relâcher. Une luxure montre l’envie de s’offrir un plaisir. Et il nous arrive d’être orgueilleux lorsque nous voulons impressionner son interlocuteur. Le danger est lorsque nous ne sommes plus capables de nous contrôler.

 

Les 7 péchés capitalistes sont aussi des mises en garde concernant les dangers présents dans notre société, dans notre modèle économique sans pour autant tomber dans le fatalisme. Il s’agit aussi de se surveiller pour ne pas tomber non plus dans l’excès.

 

Une belle leçon à méditer pour notre avenir. Ce ne seront pas les élections qui changeront la société, ce sera nous et seulement nous.

 

Source

 

Les 7 péchés capitaux, http://7-peches-capitaux.fr/

Idées ou arguments grâce aux 7 péchés capitaux, Des idées à la carte, https://www.180-360.net/7-peches-capitaux

 

Académie française, Consumérisme, http://www.academie-francaise.fr/consumerisme